Argentine

Argentine

1er – 26 mai

1er Mai
Direction San Carlos de Bariloche en Argentine, durée prévue 7h de bus.
J’arrive à l’heure mais mon hôte Couchsurfing ne peut finalement pas m’heberger, plan B je vais à l’auberge de jeunesse.

2 mai
Je rencontre Fredy de Buenos Aires et Malena de Barcelone qui va aussi vers le sud. On va visiter les alentours :
Cerro cathédrale
Descente de VTT à pied
Mirador Lago Gutiérrez
Cascada de los Duendes

3 mai
Cerro Campanario

4 mai
Colonia swissa
Playa Bahía López
Mirador Brazo Tristeza

5 – 6 Mai
Auto-stop objectif El Chalten.
10h Bariloche
11h RN40 sud
12h camion avec Roberto un chilien. Il va jusqu’à Punta Arenas, en passant par la RN3 au lieu de la RN40, c’est l’automne personne ne se risque sur la RN40, on n’a pas de tente et il n’y a presque aucun village. En chemin on voit les options et face au froid hivernal et à la route déserte on décide donc de continuer jusqu’à Rio Gaillero où on prendra le bus. 24h de trajet avec seulement des pauses Maté, le thé argentin, dans chaque village donc toutes les 2-3 heures. Moi qui croyais que le Chili était très sûre je découvre en Argentine qu’il n’y a pas de disque de temps de conduite, au final il a roulé 34 heures sans dormir. Peu avant Rio Gaillero il y a une manifestation, on est bloqué à 12h et promettent d’ouvrir à 14h, en face le bus qui va à El Calafate est aussi bloqué, on en profite pour y monter et dormir. Arrivée à El Calafate à 18h.

7 Mai
8h, Direction El Chaltén à 3h de route. Il y a des glacier à voir ainsi que beaucoup de randonnées, ce même jour j’ai juste le temps pour une cascade.

8 Mai
22 km de rando pour voir Laguna de Torre, un magnifique lac gelé devançant le glacier.

9 Mai
Encore 22 km de montagne pour voir le Fitz Roi, ça aurait dû être plus impressionnant mais les nuages gâchent la vue. J’ai des ampoules ça fait mal mais pas le temps de traîner le seul bus pour retourner à El Calafate est à 18h.

10 mai
L’attraction principale ici est le glacier Perito Moreno, il est très connu on voit toujours les images de blocs de glace qui s’effondrent dans l’eau. En fait c’est totalement normal ici et pas du tout lié au réchauffement climatique. Le glacier avance de 2m par jour et se régénère d’autant, il est climatiquement stable. L’air est très pure, l’eau est potable. Ici des explications du guide :
Coydon – herbe jaune.
Calafate blueberry – la légende dit si tu teste tu reviendras.
Estancia – arbres coupe vent pour les habitation.
10-50 milles hectares d’élevage de moutons à laine, 9€/kg 1940, 1€/kg à l’arrivée du synthétique, maintenant 4€/kg dû au retour aux fibre naturelles, chaque mouton donne 5kg/an.
Notofairus – signifie fausse plage – arbres de patagonie, vert jaune rouge.
Old man liken, champignon algue – indique l’air pure, 0 pollution.
Mouron chinois – plante qui pousse sur les arbres.
185m sur le niveau de la mer, c’est très bas pour un glacier.
Latitude 50° sud = londres: le vent d’ouest aporte le froid.
Barrière des andes, patagonia ice feld,
Neige / pluie 300jr/an.

Mes premières impressions de l’argentine : Police corrompue, ce qui n’avait pas trop l’air d’être le cas au Chili.
Nouveau gouvernement du changement mais qui a l’air détesté…. Grève des salariés impayés.
Supermarché : cher et très mauvaise qualité.

Retour au Chili pour quelques jours.

16 – 20 mai

Ushuaïa, terre de feux, la fin du monde, la fin du continent américain avant l’antarctique!
Le parc naturel de la terre de feux et un des endroits les plus incroyables au monde. Par contre ça gèle et la ville est moche, je m’attendais à des chalets en bois en réalité il y a plus de constructions archaïques en béton. Les gens sont sympa et commencent à me parler plus que dans d’autres lieux ce qui casse mon mythe, je pensais que là où il fait froid les gens sont plus fermés ?!

21 – 26 mai

Buenos Aires

26 mai

Direction Uruguay. Le trajet se fait en ferry pour traverser la rivière de plusieurs dizaines de kilomètres. De là, encore 3h de bus avec wifi pour atteindre Montevideo la capitale.

Rio De Janeiro

Rio De Janeiro

18 – 29 Juin 2016

La ville est immense comme on peut le voir du haut des nombreux pics parsemés tout  autour. Selon les cartiers il y a absolument tout ce qu’on peut imaginer, très pauvre moche et pas cher,  riche propre et jolie, bohème, village de pêcheurs tranquille…

Je prends le temps de visiter

  • Lapa
  • Santa Teresa
  • Ipanema et Copacabana
  • Pedra do telegrafo
  • Pao de Açucar
  • Christo
  • Parque lage
  • Jardin botanique
  • Museo do amanha

Brésil

Brésil

30 mai – 8 juillet

30 mai
Chui est une ville coupée en 2 par la frontière avec l’Uruguay, pas de contrôles d’immigration dans la ville mais à la sortie. Mon bus de nuit arrivera à Porto Alegre à 7h du matin, il est confortable et a du wifi.

31 mai – 1 juin
Porto Alegre, je m’attendais à un village, avec sa zone urbaine de 4 million d’habitants c’est pas si petit.
Le centre ville est sympa avec ses quelques bâtiments anciens et les parcs tropicaux.

2 – 6 juin
Direction Tubarão dans l’état de Santa Marta où Wiara une amie rencontrée à Malaga m’attend. Je suis accueilli par sa famille dans ce coin sans touristes, ses amis me rencontrent également avec joie c’est la première fois qu’ils rencontrent un français voire même un étranger.
J’apprends le portugais au maximum du possible, en fait ça se ressemble avec l’espagnol donc pour le moment je parle espagnol et j’apprends les mots qui sont différents.
Au programme, des repas typiques, saucisses, viandes, poisson local, bière et caipirinia. Également du bowling, du beach volley, un concert etc.
C’est l’hiver, il fait froid, 10-15°C mais comme je viens du sud encore plus froid ça ne me dérange pas trop.
Malheureusement mon amie travaille donc je ne reste que pour le week-end puis direction Florianopolis.

6 – 13 juin
Florianopolis. Une îles reliée au continent par 2 ponts. Destination de vacances en été grâce à ses plages, lacs et marches magnifiques à travers différents paysages.
J’y suis au plus froid de l’hiver il fait froid la nuit 5 à 10 degrés et 20 le jour mais c’est parfait pour marcher.
14 h de bus de nuit pour arriver à Foz do Iguacu.

14 Juin
Foz do Iguaçu. La ville brésilienne qui a un parque nationale du même nom, avec une collection de cascades énormes.
Do not feed the Quatis.

15 juin
7h30, il fait beau.
Un jour du côté argentin, avec passage de douane en bus local, pour visiter Iguazu falls, les mêmes chutes mais du côté argentin. Il y a un bus de touristes mais il me reste des pesos Argentins que je veux échanger au centre ville de Porto Igazu, ce qui n’est pas possible avec le tour organisé.
Transport en bus local: 4R +9P (2.4R) + 130P (32R) + 20P (4R) + 20P (4R) = 44R =12€
Entrée : 330P = 21€
10h45: j’arrive au parc national, il fait gris, vraiment dommage, pas d’arc en ciel aujourd’hui 🙁 Une éclaircie de 2mn me permet de faire une belle photo à la gorge du diable où s’engouffre des milliers de litres d’eau chaque seconde.
Au retour je vais à l’unique point de change d’argent, à 0,23 contre 0,25 c’est 9%, pas comparé à un échange dans un autre pays où je perds jusqu’à 40%. La raison est que l’économie Argentine est très instable, d’ailleurs je rencontre beaucoup d’argentins venus travailler au Brésil.

16 juin
Itaipu ! La pierre qui chante !
Aujourd’hui le 2ème barrage le plus grand du monde, avec une capacité hydroélectrique de 14 MW.
C’est énorme et on peut visiter à l’intérieur donc je saute sur l’occasion.
En fait on voit pas grand chose de la partie électrique mais surtout les espaces énormes, la géométrie en triangle comme les bateaux permet de faire un barrage creux, c’est pas rempli de béton! Le projet est binational, entre le Paraguay et le Brésil, tout est partagé en 2 mais comme le Paraguay est un petit pays, 80% de sa part est vendue au Brésil. Il y a une longue histoire de négociation depuis les années 60, le plus fou c’est que le Paraguay fonctionne en 50Hz, le Brésil doit donc le convertir pour son 60Hz.
Mon portugais est très mauvais mais j’arrive quand même à comprendre presque tout si les gens parlent distinctement, et ils me comprennent si je parle Espagnol mais ici on est à la frontière donc on verra comment ça se passe au nord.

17 juin
Visite de la forêt zoologique au centre ville de Foz Do Iguaçu. Puis il pleut donc je fini par compléter l’article sur le Chili avec toutes les photos 😀

18 juin – 29 juin
Direction Río de Janeiro en avion, j’ai acheté mon billet hier donc pas le meilleur prix mais rapide et super facile.

Article et photos ici.

29 juin

En vol pour Recife au nord est du Brésil.

C’est mon 59ème vol et pour la première fois je me sent très mal à l’atterrissage. J’ai le rhume et apparemment avec la décompression ça peut faire ça.

Recife : il fait assez chaud, jour et nuit, c’est l’hiver donc il y a quelques pluies tropicales.

Le long de la plage je découvre tout le long des 5km que je marche plein d’équipements de gym, terrains de sport, c’est rempli de gens qui pratiquent. Wow!

Pour manger, direction le centre commercial, typiquement brésilien, c’est là qu’ils sont tous…

Le centre historique de Recife est connu pour son architecture, sculptures, etc.

La vie est moins chère ici que le sud, je découvre une nouvelle sorte de crêpe en poudre: à la farine de tapioca.

Jusqu’à là je ne sent pas d’insécurité, comme partout je fais attention aux sdf ivres et évite les quartiers sensibles ou rues désertes.

1 juillet

Je vais à Olinda, une petite ville sur la colline à quelques km de Recife. Le centre ville classé patrimoine historique à l’UNESCO est magnifique. Le style de maisons colorées me rappelle totalement Trinidad à Cuba. Le soir c’est la fête dans la rue, des personnes de tout âge se mélangent en jouant de la musique ou dansant de la capoeira.

Quand on sort du centre on arrive rapidement dans ce qui ressemble plus à un bidonville, les gens sont pauvres et ça se voit maintenant. Même constat en métro pour rejoindre le terminal de bus, la réalité du Brésil.

? juin

Bus  Teresina

? juin

Bus Belem

5 jul

Suco de cupaçu

Uruguay (journal)

Uruguay (journal)

26 – 30 mai

26 mai
Arrivée en ferry depuis Buenos Aires en Argentine. Il faut traverser la rivière large de plusieurs dizaines de km.
De Colonia un bus avec wifi nous emmène jusqu’à Montevideo la capitale de l’Uruguay. Le soir il y a un meeting hebdomadaire CS ou je rencontre des locaux.

27 mai
Je fais le tour du centre ville à pied. Encore plus qu’en Argentine, ils boivent le Maté ce thé très amer partout et tout le temps.
Au repas « asado », le fameux grill des Argentins et Uruguayens. Les côtes de bœuf sont coupées dans l’autre sens, c’est supposé être meilleur perso je n’approuve pas.

28 mai
A 19h, des Argentins se retrouvent traditionnellement à un coin de rue. Ils ont ramené leur tamtam et vont jouer dans les rues désertes de la capitale. À l’avant les filles dansent un peu comme au Brésil. Le feu permet de tendre le cuir.
Les quelques voitures font un détour, ici c’est normal. Le groupe s’agrandit au fil des coins de rue.

29 mai
Direction Punta del Este, une station balnéaire déserte puisque c’est l’hiver. Il pleut des cordes je m’organise pour continuer plus rapidement.

30 mai
Direction Chui, la frontière avec le Brésil, le plan était de passer aujourd’hui et aller jusqu’à Porto Alegre au Brésil mais le seul bus part à 23h, je reste donc à Chui quelques heures. La ville est coupée en 2 par la frontière, au milieu de l’avenue Brésil du côté Uruguayen et avenue Uruguay du côté brésilien. Les bureaux d’immigrations sont au deux côtés respectifs de la ville.

Guyane 

Guyane 

9 – 16 juillet

9 juillet

Atterrissage à 7h00, seulement 10 personnes descendent de l’avion. Les autres continuent jusqu’au Suriname.

Le début est galère : Il n’y a pas d’auberge de jeunesse, les hôtels sont chers et j’ai pas trouvé de Couchsurfing… Aucune idée de où dormir mais j’ai toute la journée devant moi. Ma carte SIM française ne marche pas, il y a « Orange Caraïbes » et des opérateurs locaux. Avec le wifi de l’aéroport je cherche une voiture de location, ce serait la meilleure option pour vadrouiller avec en plus un toit pour dormir, seul problème je ne trouve pas mon permis pourtant j’étais sur de l’avoir pris :'(

Pas de bus, le seul moyen c’est le taxi ou  faire du stop, je choisis la 2ème option malgré de très rares voitures mais ça marche.

Puis un mini bus privé fait le trajet jusqu’à Cayenne pour 1€80, ils ne sont pas pressés ça change du chaos de Belem au Brésil.

Sur le trajet des restes de voitures brûlées… C’est bon on est bien en France 😉

La très grande majorité des Guyanais sont noirs mais parlent avec un accent de métropole c’est marrant. Il y a aussi des asiatiques qui tiennent les petits magasins. Je trouve une carte SIM chez Orange mais comme d’habitude, ça marche pas trop…

Je commence à discuter avec un autre voyageur, lui aussi vient de débarquer mais du nord, on s’échange donc les bons plans, il me dit que je suis le premier voyageur qu’il rencontre depuis plusieurs jours.

Finalement je réserve une chambre sur Airbnb, à 27€ c’est le moins cher et pourtant une des plus chère de mon voyage.

Je suis choqué par les prix au supermarché, tout est importé, et, incroyablement, les produits locaux sont encore plus chères; le kg d’ananas du pays 8€, au Brésil c’était 0,50€ au marché. Bien sur il y a une régulation qui interdit l’importation… c’est une chose que j’ai appris pendant ce voyage et en particulier avec la sortie de l’Angleterre de l’Europe, quand il y a moins cher ailleurs on fait une loi pour interdire l’importation, vraiment nulle comme mentalité.

11 juillet

j’ai enfin trouvé l’astuce secrète, il y a des cabrets pour 10€, c’est un abri à hamac + sanitaires. Du coup je me suis acheté un hamac+corde 32€.

Avec le pont, au lieu de 2, il y a 8 jours d’attente pour visiter le centre spatial, vraiment dommage. Je visite le musée de l’espace mais ça ne parle que de l’espace et pas directement du centre spatial. Je rencontre Philipp un allemand qui a fait un voyage similaire.

Le soir je rencontre encore 2 voyageurs au carbet tenu par un amérindien, l’un des groupes natifs d’ici.

12 juillet

Réveil à 7h00 pour prendre l’unique ferry (43€) à 8h30, direction les îles du salut et plus exactement l’île royale, avec les 3 voyageurs rencontrés la veille. Cet ancien bagne a une histoire très forte mais est aujourd’hui magnifique.

La petite île du diable est inaccessible et on n’ira pas sur l’île saint Joseph qui est similaire.

On y reste la nuit, on va mettre nos hamacs dans le dortoir des prisonniers pour 14€, on a ramené le casse croûte comme la cuisine à mauvaise réputation…

13 juillet

Pas trop de moustiques cette nuit en hamac, juste une pluie très violente qui m’a bien réveillée.

On profite encore de cette magnifique île avant le retour à 16h30.

14 juillet

Retour à Cayenne en stop, très facile mais le soleil tape et j’ai plus de crème solaire, proche de l’équateur il n’y a pas beaucoup d’ombre, donc coup de soleil inévitable.

L’après-midi on va a la plage j’espère bien voir les énormes tortues luth qui viennent pondre dans le sable.

Pas de tortues malheureusement.

15 juillet

Je vais en stop au sentier de Rorota, on m’a dit qu’il y a des moutons paresseux (Aï)  mais il faut bien ouvrir les yeux… Bingo j’en trouve un 🙂

J’avais pris 2 noix de coco pour la route, on les ramasse un peut partout mais il faut être plus rapide que les animaux sauvages qui en raffolent aussi.

J’essaye encore ma dernière chance avec les tortues mais non, toujours rien.

L’eau est chaude et calme, je pense environ 30°C c’est parfait pour moi 🙂

Mon trajet retour, toute une aventure :

  • 20h, je vais à l’aéroport en stop. J’y arrive avec 3 voitures, à 21h30.
  • Vol prévu 3h20, retardé de 40mn, j’en parle à l’hôtesse d’enregistrement puisque je n’ai pas beaucoup de temps pour la correspondance. Elle me répond froidement que cette correspondance est impossible et pas prise en charge en cas de retard parce que moins de 2h.
  • retardé pour 4h55, c’est la nuit donc pas de point informations ni rien du tout à l’aéroport, en tout cas c’est certain que je n’ai plus aucune chance pour la correspondance.
  • Débarquement 6h45 à Belém au Brésil
  • Arrivée au guichet 7h30, on discute, c’est clair ça aurait été meilleur si j’avais fait une seule réservation et encore mieux avec la même compagnie.
  • Ils sont super sympa ! Nouvel avion gratuit confirmé à 8h, décollage 15h25
  • Arrivée à Sao Paulo Brésil à 19h, le bureau d’AirEuropa, le prochain vol qui est déjà parti à 14h, est fermé. Il y a un numéro mais pas de réponse. Le point Info me dit de prendre un hôtel où dormir là sur les bancs, ce que je vais faire.
  • 4h00, le bureau d’AirEuropa ouvre, avec le justificatif de retard je reçois une nouvelle place gratuite sur le prochain vol de la compagnie.
  • 14h00, décollage pour l’Europe, 10h de vol inconfortable !
  • 5h30 heure de Madrid.