Lac Titicaca

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… Copacabana et l’île du soleil (isla del sol).

Bolivie (journal)

4 – 29 février

# à compléter #

4 fév
Direction l’île du soleil (Isla del Sol) en barque. 2h de traversée sur le lac Titicaca à 3808m d’altitude, assez rafraîchissant je teste pas l’eau. De toutes façons je me souviens d’avoir vu aux infos que l’eau est super polluée, ce qui visiblement n’empêche pas de faire de la truite le plat principal.

5 fév
6h30 réveil au nord pour traverser l’île à pied jusqu’au sud. Il n’y a aucun véhicule sur l’île, tout est très calme.
Puis 1h30 de barque pour le retour. D’ailleurs il n’y a aucun gilet ni bouée ni canot de Sauvetage…
Ensuite une bonne demi heure pour montee au calvaire, d’où on peut constater les rituels traditionnels : offrandes de fleurs, bougies et bière à la mère terre. Au final ça ressemble à une décharge je ne suis pas certain que les bouteilles plastiques et autres emballages soient des offrandes…

En route pour La Paz; la capitale de la Bolivie, à 4h de bus. Je teste les « pop-corn » géants « Pasankalla », pas mal.
Arrivée à La Paz par « Alto », le cartier pauvre située en hauteur par rapport au centre ville. Incroyable j’ai jamais vu une ville aussi chaotique: les rues, mais surtout les constructions, clairement il n’y a pas d’architecte ou plan d’urbanisme, aucune peinture (à priori pour payer moins de taxes). Quelques rares constructions sortent du lot avec de superbes façades, ça doit être des gens vraiment très riches.
Comme c’est vendredi avant mardi gras et que j’ai une connaissance, je vais vivre la vraie tradition: la choya; tout le monde se réuni au travail pour décorer les locaux puis y faire la fête. Ça boit de la bière, du whisky, la famille vient rendre visite et ramène des spécialités à manger. On pète les pétard dans les couloirs, dans l’ascenseur, etc tout est normal.

6 fév
4h30 réveil direction Oruro dont le carnaval est classé au patrimoine mondial de l’UNESCO. 3h de trajet mais on y va tôt pour éviter les traditionnels blocages de protestation.

Carnaval de Oruro 2016:
Il est dit comme étant le meilleur du monde, mais ce n’est pas ce à quoi je m’attendais.
Du matin à tard dans la nuit, des dizaines de groupes s’enchaînent, constitués de centaines de participant aux costumes élaborés, coloré et pleins de signification entre anges et diables.
La musique est typique : Caporales, morenada et diablada sont joués par des groupes, ici aucun appareil d’amplification.
Le public n’est pas déguisé et traditionnellement se jette de l’eau ou plus lucrativement se pulvérise de la mousse en bombe. Il vaut mieux garder son pancho la température n’est pas élevée. Il faut payer pour une place assise de 100 à 600bs (15 à 100€) mais beaucoup de personnes se baladent simplement sur le chemin du cortège… On fera pareil le lendemain.
Cela fait partie d’innombrables fait incompréhensible mais on me dit « en Bolivie n’essaie pas de comprendre ».

7 févr
Encore du carnaval à Oruro.

8 févr
Fin des défilés à Oruro. On réserve un bus puis visite de la cathédrale, sa mine, son musée puis on monte à la vierge géante pour une vue sur toute la ville.
20h00 Direction Salar de Uyuni, trajet en bus de 6h. après des dizaines d’appels on réussi à réserver une chambre, tout est complet car c’est jour férié.

9 février
Salar de Uyuni: un lac de sel énorme, mondialement connu. Le Dakar est passé par là et il en reste des sculptures.
Carnaval à Uyuni: des fanfares sillonnent les rues, allant de boutiques en boutiques, pour se faire offrir des caisses de bière. On s’incruste dans la fête avec les locaux… le lendemain va être difficile.

10 février
Après un réveil très difficile, direction Potosí. 4h de bus.

11 février
Potosí : Museo casa de la moneda.
La ville fut à son temps fort une des plus grandes au monde devant Londres et Paris. Les mines fournissaient le métal transformé ici en pièces d’argent pour tout l’empire espagnol.
L’expression espagnole « ça vaut un potosí » signifie que ça équivaut à de l’or, quelque chose de cher.
Ojo del Incas. De l’eau thermale dans un cadre époustouflant, ça manque malheureusement d’entretien. On découvrira aussi que l’eau est très acide de par son origine volcanique.
Direction Sucre, 4h de minibus.

12 février
Sucre, ville du législatif, capitale officielle de la Bolivie.
Visite du musée de la liberté (museo de la libertad).
L’occasion de donner plus de mes impressions sur le pays:

– Internet : très mauvais wifi, due à la corruption du gouvernement qui ne maintien pas le réseau nationalisé. J’ai fini par acheter une carte SIM

– Les marchés : tous les vendeurs vendent la même chose, aucune innovation. C’était pareil dans tous les pays latinos mais là ça choque parce-qu’ils sont vraiment bien alignés et de la même couleur. En fait tout est régulé par les syndicats dédiés à chaque produit.

– Le président : Evo Morales au pouvoir depuis X années, il est issu d’une famille indigène et c’est ainsi qu’il s’est fait élire. Les prochaines élections ont lieu dans quelques semaines, pour être exact c’est un référendum, acceptez vous la prolongation du mandat pour 9 ans de plus ? Haha il n’y a pas d’alternative, personne en face pour financer le « non », du coup la seule campagne qu’on voit *partout* est « oui ». La majorité de la population et donc des électeurs ont des racines indigènes, le problème c’est que entre autres il soutient vivement le trafic narcotique, lui même vit très richement et au final n’essaie pas d’aider les plus pauvres alors que c’est eux qui votent pour lui… par simple manque d’éducation et par soutien aux indigènes. C’est peut-être le seul exemple où les indigène ont le pouvoir sur les « blancs » et ça se comprend qu’ils ne veulent pas le quitter.

– Le pays: on me l’a présenté comme le pays de la spéculations, en fait le problème c’est qu’il y a des familles vraiment très riches dues au trafic narcotique et ça génère l’inflation générale. Il y a 3 classes sociales bien distinctes, on ne se mélange pas.

– Les bus : il est 21h, on y est, au terminal, encore faut-il trouver le bus, il sort tous les soirs mais ils n’ont visiblement toujours pas eu l’idée d’écrire sont numéro sur le billet. Direction Santa Cruz à 8h de route, autre climat autre paysage.
Je vois les grosses roues tout terrain je sais que la nuit va être longue. On a un bus Cama (« lit ») qui en réalité signifie siège inclinable, franchement confortable, pas de ventilation mais certaines fenêtres s’ouvrent.
A la pause un mec complètement ivre et/ou drogué se balade et cherche la bagarre… c’est pas n’importe qui, c’est le second chauffeur et il veut conduire !
Là ça fait peur, une révolte se met en place, parmi les passagers un autre chauffeur se propose, l’ivre sera laissé sur place.
Le premier ne m’inspirait pas forcément confiance non plus, il semblait fatigué et ne baissait pas la vitesse au bord des ravins sur chemin (piste) sinueux.
On arrive bien à 7h à Santa Cruz.

14 février
Santa Cruz, temps tropical : chaud et humide. La ville de type coloniale est assez propre et semble assez civilisée.
Repas très spécial, décide de me lancer et goûter deux spécialités d’Amérique du Sud, le Tatou sauvage et Jochy. Assez mitigé c’est pas mon truc.
Impossible d’acheter le billet pour La Paz au terminal, « reviens demain ». Tu m’étonnes vu l’organisation ils ne s’y retrouvent déjà été avec les départs du même jour.

15 février
On profite de la piscine à l’eau verte et pas pompée.
Puis direction le terminal pour acheter le billet vers La Paz… sauf que « NON ».
Non ? Non ! Voilà en résumé c’est aussi le pays du non, bonne chance pour les explications il va falloir tirer les vers du nez. Hier un glissement de terrain en zone géologiquement instable à bloqué la route à Cochabamba. Ils étaient au courant hier mais n’avaient rien dit.
Finalement on va prendre deux minibus vers Villa Tunari, 5h de bonne route en ligne droite pour une fois.

16 février
Il a plu beaucoup toute la nuit on n’ira donc pas visiter la forêt Amazonienne, enfin c’est ce qu’on croit.
13h, On part pour La Paz, mais rapidement on est bloqué par la police qui nous laisse presque passer. « personne ne passe » crie un autre chauffeur.
Le notre comme quelques rares autres connait un chemin par la forêt Amazonienne, ca sort à quelques mètres devant le blocage. Il faut pousser pour franchir les rivières c’est une aventure mais ça passe.
On arrive à l’éboulement, le chantier est gardé par les militaires. On passe mais la police nous attend et sa technique rapide est de prendre la plaque minéralogique en rançon et de renvoyer le minibus à son point de départ.
De retour au blocage, le chauffeur ne retrouve pas ses plaques, donc impossible de conduire.
Une escorte autorisée se met en place on saisi l’occasion avec un nouveau véhicule, c’est monsieur « personne ne passe ».
On passe donc sans problème le trou qui fait une dizaine de mètres de diamètre, plus tard d’autres éboulements nous bloquent encore plusieurs fois. Ils y travaillent mais ça prendra des heures. Au final, arrivée 23h30.

17 février
Visite de Cochabamba, et montée au 2ème Christ le plus grand au monde.
La ville a de beaux parcs, c’est payant et tout semble sponsorisé par Coca-Cola. La ville est bien entretenu et propre, les bâtiments sont de standards européens, finis et peints.
Rellena

18
Visite de La Paz le lendemain d’un quintuple meurtre politique.
Salteña – horrible pâtisserie fourrée d’une soupe à la viande au poulet ou au fromage, servi brûlant. Les Pazenios adorent ça.
Animas – les dieux que sont les pics montagneux autour de La Paz.
Ilimani

19
Avion La Paz to Rurrenabaque, 40mn pour éviter 18h de bus et potentiellement des blocages.

20
Direction la Selba, un parc national dans la forêt et Amazoniènne. À 3h de barque.
Traversée de la rivière à la nage pour aller voir les perroquets.

21
Selba:
Marche à la découverte de la fone et flore, fabrication d’accessoires, recherche d’eau potable etc par le guide indigène.
Serpent, escargots, araignées, fourmis, tortue, perroquets et moustiques.

22
Fin à la Selba.
Direction Pampa.
3h de chemin puis 3h de barque à découvrir la très riche faune et la flore.

23
Matin :
Nage avec une espèce de dauphin d’eau douce.
Après-midi :
Pêche de pirañas, là encore pas de chance c’est la saison des pluies, la rivière est haute et l’eau trouble il est très difficile d’en pêcher.

24
A la recherche de l’anaconda, on ne le trouvera pas mais une couleuvre qui ressemble à un serpent à sonnette.
Retour à Rurrenabaque.
Le chauffeur nous partage les résultats du référendum, avec 51% de non et beaucoup d’histoires de triche dans les deux camps. Evo Morales ne sera donc pas réélu maintenant jusqu’en 2025, la politique va poursuivre son cours jusqu’aux prochaines élections dans 4 ans. Le « président » était persuadé de sa victoire et voulait profiter de sa bonne côte de popularité et de l’absence d’adversaire pour forcer une réélection.
Le vote est obligatoire, il n’y a pas de procuration, une preuve est remise et sera demandée dans les institutions officielles, banques etc pendant 3 mois. A défaut il faut acheter la pénalité de $100.

25
Tirolienne (Canopy) dans l’Amazonie avec un guide issue de la communauté qui nous montre encore pleins de plantes médicinales. Le matériel est bon mais pas toujours adapté et avec les erreurs du personnel accompagnant la sécurité est assez médiocre.
Le trajet se fait encore en barque, on reçoit des gilets c’est malheureusement rare vu la force du courant et les tourbillons mortels.

26
Retour à La Paz, 40mn d’avion après 3h+ de retard pour mauvais temps.

27
Passamontaña
Teleferiqo

28
Parapente
Valle de la luna

29
Fin de mon périple en Bolivie.
Direction le Chili.